Aux États-Unis et au Canada, le Black Friday ("vendredi noir", parfois traduit par "vendredi fou") se déroule le lendemain du repas de Thanksgiving. Il marque le coup d’envoi de la période des achats de fin d’année. Nombre de commerçants profitent de ce moment pour proposer des soldes importants.
Or, le Black Friday promeut un modèle de production insoutenable, dans la logique d'une course au moins disant social et environnemental.
Chaque année, l’industrie textile vend 5 millions de tonnes de vêtements et en jette 4 ! La production d’un seul jean peut représenter jusqu’à 11.000 litres d’eau. En 2013, cette course à la consommation a fait plus de 1.000 morts lors de l'effondrement du Rana Plaza, une usine de production textile au Bangladesh.
Réparer, donner plutôt que jeter...
Face à ce constat, que faire ? Refusant l’immobilisme, le collectif Green Friday a décidé d’agir en rappelant que l’acte d’achat est un choix fort, avec des conséquences concrètes sur l'Homme et l’environnement.
Le but n’est pas de culpabiliser, mais de sensibiliser les citoyens à une consommation plus responsable. De nombreuses entreprises proposent des alternatives plus vertueuses. Encourageons-les ! Collectivement, nos actions, nos habitudes peuvent avoir énormément d’impact sur l'Homme et l’environnement.
Réparer ou donner plutôt que jeter, allonger les durées de vie, acheter local, choisir des produits labellisés... Autant de bonnes pratiques qui font LA différence.
Non à la course aux déchets !
En évitant d'en créer, nous n'aurons pas à les éliminer.